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Traitement de la fissure anale

La fissure anale est une déchirure de la peau de la peau du canal anal habituellement responsable d’une douleur anale rythmée par la défécation. Lorsqu'elle est chronique, elle peut s'accompagner d’un repli de chair la recouvrant en partie (marisque) ou d’une papille hypertrophique (formation de chair intra-canalaire anal). Elle peut se compliquer d’un abcès anal. La fissure non compliquée est cependant une maladie bénigne qui n’impose pas systématiquement d’etre traitée chirurgicalement

En quoi consiste cette intervention ?

Il s'agit d'une intervention chirurgicale réalisée au bloc opératoire sous anesthésie générale ou loco-régionale (ce choix se discute avec le médecin anesthésiste lors de votre consultation de pré-anesthésie mais ne modifie en rien le geste opératoire lui-même). Cette intervention consiste à enlever au niveau du pôle postérieur de l'anus une languette de peau au milieu de laquelle se trouve la fissure ( = « fissurectomie » ) avec un recouvrement partiel de la plaie par une petite partie de la muqueuse (revêtement interne) du rectum (= « anoplastie muqueuse »). Il n'y a pas de section associée du sphincter anal. Le but est de remplacer la peau malade fissurée par un autre revêtement en meilleur état.
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Pourquoi choisir cette intervention ?

En cas d'échec du traitement médical, lorsque la fissure est responsable de douleurs importantes et répétées ou lorsque la fissure est associée à des complications, la prise en charge chirurgicale peut devenir la solution. Il existe plusieurs techniques chirurgicales qui peuvent ou non associer à des degrés divers une section du sphincter anal (muscle de l'anus), l'ablation de la fissure et/ou un geste de reconstruction appelée anoplastie. La fissurectomie avec anoplastie muqueuse a pour but d'enlever la fissure sans réaliser de lésion sphinctérienne. De plus, elle permet de retirer dans le même temps les formations associées (marisque, papille hypertrophique). Cette technique est connue et pratiquée depuis de nombreuses années sur un nombre important de patients. Le risque de récidive est estimé à moins de 10%